CAMINO PRIMITIVO
OVIEDO - ST JACQUES DE COMPOSTELLE
320 Km 12 ETAPES (AVRIL-MAI 2019)
9 - LUGO-FERREIRA 26KM 4H45
Parti seul, un peu nostalgique, je devrais retrouver les premières personnes des premiers jours d’ici peu, à la sortie de la ville, je rattrape une polonaise (drapeau sur son sac) , son prénom Basia.
Bien sûr, elle ne parle pas un mot de français ; je sympathise, on discute en anglais, j'essaie de faire au mieux,pour sa part elle maitrise en plus de sa langue, l’anglais,l’allemand,des notions d’espagnol et italien où elle a vécu un an (Erasmus). Elle a commencé le camino à Lugo (100km de Santiago)
Basia
Sur le chemin, soudain un vol de cigogne surgit, c’est une première pour moi, j’apprends de sa part,que c’est un symbole chez eux , il y’en a en quantité. A Zywkowo, en Pologne, la cigogne est le meilleur ami de l'homme.
j’apprends aussi qu’en Pologne, il y’a une forte différence de température l’été entre la journée et la nuit,+ de 15°.
Basia décide de s’arrêter pour déjeuner, on échange les numéros pour se retrouver plus tard...
je trace ma route et croise les brésiliens de villapanada, je leur donne rdv à Santiago à 18h jeudi pour une dernière photo devant la cathédrale et boire un verre…
Par la suite, je double l’estonienne et fait la connaissance de 2 australiennes, une des deux a découvert la neige pour la première fois sur le Camino !
Les 2 Australiennes
Arrivé seul à l’auberge, le temps de se changer et manger, débarque Basia, elle a décidé de continuer son chemin, je lui offre la bière qui m’a été donnée par l’hôte pour une erreur de réservation
de leur part ! Alors qu’il y’a encore de la place, très bon esprit.
J’apprends que Basia travaille pour la compagnie aérienne
Lufthansa, on se quitte quelques minutes plus tard, j’essaierai
de la rattraper les jours d’après…
Le Chien a le droit à son portrait
Basia
Je fais la connaissance d’un russe , bien fatigué car il a fait de trop longues distances au début du Primitivo.
Je lui fait part de mon prochain challenge : Réaliser le Primitivo en 10 jours.
Le soir venu, assis dehors, viennent à ma table un couple la cinquantaine, ils commencent à parler, surprise, 2 français, enfin ! cela me fait plaisir de retrouver ma langue natale.
Simon et Anoushka; ils sont parti de Paris et ont 4 mois pour marcher jusqu’à Fisterra et Muxia, ils ont tout quitté après un burn out,marre du système,ils sont au Rsa,elle est ancienne assistante avocat et lui ancien artisan maçon vivant sur La garde là où j’ai travaillé 8 ans, le monde est petit...
ils envisagent de tenir une auberge de pèlerins et de faire des conférences sur le bien être dans le pays basque, leur coup de coeur.
On partage la paella le soir avec plein d’anecdotes, des galères et des leçons de vie de leur part.